Constatations et prises de position concernant la carte du citoyn


[Ελληνικά]
[Αγγλικά English] [Γερμανικά Deutsch] [Αραβικά ص. عربي] [Σέρβικα Srpski] [Ρωσικά Pусский]


À
Sa Béatitude l'Archevêque d'Athènes
et de toute la Grèce M. Ieronymos
Président du Saint-Synode de l'Église grecque,
aux Révérendissimes saints Prélats
de la hiérarchie de l'Église grecque
 

Constatations et prises de position concernant la carte du citoyen

 
Les soussignés prêtres et moines de l'Église Orthodoxe grecque, inquiets de la situation particulière de crise que traverse notre patrie et, spécifiquement, de l'intention du Gouvernement d'appliquer la loi du gouvernement électronique et d'émettre en tant que son outil la Carte du Citoyen, tenant compte les annonces gouvernementales sur ce sujet, on déclare notre refus de recevoir la Carte du Citoyen pour les raisons suivantes:
1. Bien que l'on ne nie pas l'aide créative de la technologie digitale à nos échanges, à la recherche scientifique et au retracement immédiat de la richesse de la connaissance à travers Internet entre d'autres, on trouve cependant inquiétant le vaste rassemblement de données personnelles ainsi que la création du “profil” personnel via l'interconnexion de tous les archives. L'unique pour chaque individu chiffre et la micro-puce qui seront contenus dans la Carte la constituent, selon les experts en Informatique, une cruelle prison électronique pour tous ses possesseurs. Celle-ci sera encore pire au cas où sa gestion serait livrée à des centres qui harcèlent et tirent déjà le peuple grec à travers la crise économique.
2. On est du même inquiétés des possibilités de la technologie RFID. Par l'incorporé dans la carte RFID, se réalise l'interconnexion immédiate des bases de données, ce qui rend possible la surveillance du possesseur de la carte.
3. Tout le système du gouvernement électronique fonctionne, toujours selon les informaticiens, à l'aide de trois délimiteurs, tels que l'on les voit sur les produits, c'est-à-dire les trois six. En tout cas, puisque, comme il est connu, la micro-puce est reprogrammable, chaque autorité pourra reprogrammer le contenu des données à sa guise. Par conséquent, le nombre mal famé 666 pourra ne pas exister à l'émission initiale de la carte mais y être ajouté par la suite.
Notre opposition à recevoir la carte du citoyen, comme celle-ci est illégale et inconstitutionnelle, prend des proportions énormes lorsqu'on pense que:
a) des juristes distingués prouvent que l'imposition de la Carte du Citoyen s'oppose à la Constitution grecque ainsi qu'au Droit européen,
b) les procédures de réception de la Carte s'accelèrent dans une période d'une crise économique qui s'aggrave continuellement, ce qui suscite le soupçon que la crise a été préparée par les dominateurs connus afin de pilonner notre peuple de sorte qu'il ne peut pas résister à l'imposition de la Carte,
c) d'après nos informations, les représentants étatiques refusent – ou, en tout cas, retardent de fournir les traits techniques de la Carte aux professeurs d'informatique qui participent au comité spécial du Saint-Synode,
d) l'obstination des autorités étatiques d'émettre la Carte du Citoyen suscite des questions sur leur rapport avec la dictature menaçante de la Nouvelle Époque, puisque le Premier Ministre a promulgué que l'on a besoin d'un gouvernement mondial.
Suite à tout ce qui est noté plus haut, on déclare que:

  • Nous ne mettons pas notre signature sur un papier blanc; nous ne recevons aucune carte dont le contenu ainsi que l'identité de celui qui va la gérer nous sont inconnus.
  • Nous ne recevons aucune carte avec une minro-puce reprogrammable, qui puisse être activée soit à bout portant par des appareils spéciaux soit à distance par satellite.
  • Nous ne recevons aucune carte, qui accumule tout sur nous et qui cible à exclure de la vie tous ceux qui ne la recevront pas. Cela nous renvoie à l' Apocalypse qui note que personne ne pourra acheter ni vendre s'il n'a pas la marque, le nom de la Bête ou le nombre de son nom.
  • Nous ne recevons la carte par laquelle nous nous faisons naturaliser dans l'état mondial, ni n' attribuons-nous aux autorités le droit de nous surveiller. Qu'elles le fassent illégalement, comme jusqu'aujourd'hui.
  • Nous ne recevons pas la carte par laquelle nous, les Grecs, nous nous livrons sans lutter à un fichage électronique sans précédent dans l'histoire de l'être humain.
  • Nous ne recevons pas une carte par laquelle nous nions notre liberté offerte de Dieu, laquelle nous gardons, en tant que Grecs, tout le long de notre existence nationale de trois mille ans, en la livrant dans les mains des inconnus ou, même, des pouvoirs antichrétiens.

Votre Béatitude,
Hiérarchie vénérable,

Les délais que l'on a en tant qu'Église d'intervenir aux projets illicites des ennemis de notre liberté sont trop étroits. Les négociations - “pour sauver les apparences” - entravées sur la Carte du Citoyen et la surveillance électronique sont finies. La Carte, la prison électronique des Grecs, est à nos portes. Pour cette raison, on vous prie d'intervenir, de dire Votre NON, de sorte que le danger qui plane sur nous est écarté.

Votre attitude vigoureuse et le repentir de tous les ecclésiastiques, moines et laïcs, gouverneurs et gouvernés, aideront pour que Dieu en trois personnes sauve pour encore une fois dans l'Histoire notre nation de la tyrannie qui s'approche.



Sollicitant de Votre sainte bénédiction
nous baisons pieusement Votre main.